02/2008 – Le décor de fond – partie 6

La confection du décor de fond avance et sera bientôt terminée.

J’ai déjà commencé à peindre le panneau d’arrière-plan ; ce travail doit encore être peaufiné et j’y reviendrai. Comme il me faut attendre que la pâte sculptée sèche, j’en profite pour étudier l’agencement des appareils de voie qui forment le gril de sortie en direction du pont tournant. C’est tant mieux, car ainsi je varie les travaux et évite la monotonie. En effet, arrivé à ce stade des travaux, je me retrouve devant une série de tâches intéressantes et variées : la confection de bâtiments, de routes, d’ouvrages d’art et d’une foule de petites constructions telles que les quais, le parc à combustible du dépôt, la cour aux marchandises et sa rampe de chargement, et bien d’autres choses encore ; la fabrication de très nombreux arbres, arbustes, buissons et autres articles relatifs à la végétation ; la voie et ses nombreux aiguillages dont beaucoup seront modifiés et certains construits de toute pièce. J’y ajoute les signaux, le ballastage des voies, la peinture et la  patine de l’ensemble des éléments précités. Ah, j’oubliais les commandes électriques des appareils de voie et signaux ainsi que le câblage électrique sans lequel aucun train ne pourrait rouler. Et il y a encore d’autres aspects que je ne cite pas.

Bref, il y a du boulot en perspective, mais c’est tout ça, la construction d’un beau réseau. Et il y a des ignares qui sourient sottement en s’imaginant qu’on « joue » au train électrique comme des enfants ! C’est vrai en partie, mais ça se passe APRES !

PR 11 (Medium)
 

 

 

 

 

 

 

L’ensemble commence à prendre belle allure et je me réjouis de voir tout cela avec de la belle verdure.

 

Un panneau de fond comportant un bel arrière-plan qui prolonge adroitement la scène ferroviaire lui faisant face crée une sorte d’écrin qui valorise avantageusement tout réseau ferroviaire miniature. Si l’on ajoute un bon éclairage, on atteint alors un bon niveau de réalisme et on améliore l’atmosphère ferroviaire.  

Sculpter des rochers est une affaire de patience et de persévérance, pour autant qu’on veuille obtenir un résultat bien déterminé. Je viens d’en faire encore l’expérience pour la seconde fois : une partie de la falaise ne me « bottait » pas trop. Plus je la regardais pendant son séchage, moins je l’aimais. Alors, comme pour la première fois, j’ai recommencé et ce à deux reprises.

Voici 3 photos qui illustrent mon propos.

SR 6 a (Medium)

La première mouture. Après une première mise en peinture mettant les détails en évidence, j’ai fait la grimace. Conclusion, j’ai recommencé.

 

 SR 6 b.JPG (Medium)

Deuxième mouture. Ici, j’ai imaginé des strates fort inclinées contrastant avec celles qui précèdent (voyez la première photo) et j’ai inséré quelques blocs de rochers moulés. A gauche non plus, la forme des rochers ne m’agréait pas trop. C’était déjà mieux mais, tout compte fait, ça ne me satisfaisait pas encore. Bref, rebelote, j’ai recommencé!

 

SR 6 c (Medium)

Troisième mouture que je viens de terminer et la pâte est encore toute humide. Là, ça me botte mieux. J’aime bien le relief  plus accentué par rapport aux deux premières versions.

 

 SR 7 (Medium)

Une vue générale de la partie gauche. Je n’irai pas plus loin pour l’instant car je m’approche du mur qui devra être percé lorsque j’aurai terminé la rénovation de la seconde salle. Ûne fois le décor de fond complètement terminé, je pourrai définitivement remettre en place les panneaux supportant les voies de la gare et poser celles-ci de façon définitive. Lorsque je devrai par la suite accéder au décor de fond, pour un nettoyage par exemple, je me servirai de la trappe d’accès prévue à cet effet et à défaut jouer les acrobates sur une espèce d’échelle pliante spécialement créée pour la cause.

 

Voilà, le plus gros du travail est terminé. J’ai perdu du temps du fait de mes remises en cause. Je ne le regrette cependant pas car je considère que ça ne sert à rien de se précipiter si c’est pour contempler pendant longtemps un résultat qui ne plaît pas.

Les Italiens disent : « Chi va piano, va sano e lontano ». Je suis d’accord avec eux.

 

Fort de mon succès (c’est mon avis strictement personnel évidemment), et en attendant patiemment que toute cette pâte sèche, je vais un peu m’occuper de la voie, à moins que je ne m’attaque à la végétation, j’ai le choix, et puis je donnerai la touche finale en peignant et patinant les rochers sans oublier de terminer le ciel.

 

2 commentaires

  1. Bonjour et bon courage pour la poursuite de votre grand réseau. Votre blog est une mine d’infos des plus intéressantes. Pour ma part j’utilise le système Lissy à la fois pour le repérage des trains mais aussi pour les commandes automatiques notamment pour les gares de remisage des rames.

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